La nouvelle année est déjà entamée. Qui dit janvier, dit résolutions. Sur le plan personnel, on le fait pour :
- se voir réaliser de nouveaux défis, s’accomplir,
- manger mieux, boire moins,
- améliorer son handicap au golf,
- obtenir un meilleur temps sur une course,
- s’inscrire à une course avec plus de km et ou plus de dénivelé,
- devenir un.e Ironman,
- etc.
Toutefois, d’un point de vue organisationnel, qu’est-est-il ? Quand on est une organisation ayant des rôles à jouer en sécurité civile, en mesures d’urgence ? Et si on abordait ces résolutions comme des solutions aux problématiques rencontrées ? Mieux encore, si on percevait ces problématiques, comme des défis ? Beaucoup plus positif n’est-ce pas ?
(Ré) solutions de l’année : quelle sont les vôtres ?
Des catastrophes, en 2017, il y en a eu ! Même que selon le Figaro, «la facture (des catastrophes) aura rarement été aussi élevé (qu’en 2017).»
Donc, rien ne sert d’imaginer qu’elles ne se produisent pas (elles se multiplient de plus en plus), que «nous gèrerons la situation en temps et lieu» (cela vous rendra plus vulnérable) ou qu’elles n’arrivent qu’aux autres.
Quand les urgences arrivent aux autres, il y a fort à parier que votre organisation aura un rôle à jouer pour aider, voire même pour réagir. Entre d’autres mots : attendez-vous à avoir les deux mains dedans.
Soit :
- vous partagerez vos intervenants pour fournir un coup de main ;
- vous prêterez du matériel (sacs de sables, équipements, etc.) ;
- pour accueillir des sinistrés provenant de la municipalité voisine ;
- parce que des conséquences environnementales viendront jusque sur votre territoire ;
- etc.
Quand «les autres» représentent plus de 290 municipalités (inondations 2017), sur une période de plus de 3 mois…on peut imaginer que vous risquez, tôt ou tard, de contribuer.
Quelles sont vos solutions ?
Comment votre organisation a-t-elle l’intention d’aborder les sinistres potentiels que 2018 mettra sur sa route ? Voici des pistes de (ré)solutions :
- si vous faites partie du faible 30 % des municipalités qui en ont un, mettez à jour votre plan d’urgence ;
- (pour les autres, beaucoup plus nombreuses) débutez une démarche de planification. N’attendez pas que ce soit obligatoire ! Faites-le pour vos citoyens et pour votre équipe. Pas le temps ? On peut vous aider !
- Prévoyez des ententes : avec vos municipalités voisines, voire même plus loin, dans la MRC d’à côté ; avec vos fournisseurs ; etc.
- Formez votre équipe !
- Exercez-là aussi !
- Formez-les et exercez-les aussi en communication. Communiquer sur les enjeux municipaux quand tout va bien, n’a rien à voir avec le fait de communiquer en situation d’urgence. Avoir des ressources avec les compétences nécessaires, fera une énorme différence (pour ça aussi nous pouvons vous aider! Et en plus, on adore ça !)
Mieux vaut donc être prêt ! Le Figaro dressait un portrait international, mais chez nous, comme le dicton québécois le dit : «nous y avons goûté».
2017 : année difficile
- Au Nouveau-Brunswick : Crise du verglas de janvier 2017
L’Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick a d’ailleurs publié ce mémoire et recommandations ;
- Au Québec : épisode de l’autoroute 13 de mars à Montréal ; inondations du printemps, dont un bilan a aussi été réalisé.
Sans oublier la phase de rétablissement. Plus de 6 mois après les inondations au Québec, plusieurs municipalités et citoyens demeurent impactés et des difficultés financières, colère et maux psychosociaux s’accumulent.
L’espoir
Au Nouveau-Brunswick, des apprentissages de la crise du verglas ont été tirés. Le bilan et les recommandations, viendront certes améliorer les façons de faire.
Au Québec, le 19 décembre dernier, le ministre de la Sécurité publique (MSP) a accordé une journée aux municipalités et partenaires pour faire le bilan des inondations. Web diffusée, je l’ai suivie avec grand intérêt. En amont de cette journée, une tournée de consultation auprès de divers acteurs, a permis d’identifier des pistes de solutions, dont les communications figurent clairement à toutes les phases et un sondage auprès des sinistrés a été réalisé pour le compte du MSP.
De votre côté, vos (ré)solutions, deviennent-elles plus claires ?
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