Pénurie d’eau potable, avis d’ébullition, avis de non consommation d’eau : régulièrement les municipalités se trouvent en urgence, voire en situation de crise, pour ces types de situations. Pourtant, il s’avère simple de limiter les dégâts ! Comment ? En réalisant une campagne de sensibilisation pour communiquer ces risques spécifiques, AVANT qu’ils n’arrivent.
Mettre la réserve d’eau potable à l’avant plan
Depuis des années, d’un bout à l’autre du Canada, lors de la semaine de la prévention en sécurité civile, on met l’accent sur pratiquement un seul message. En effet, on demande au citoyen de se préparer une trousse d’urgence pour au moins 72 heures. Dans ce message, on y voit les articles essentiels à avoir en cas d’urgence Figurant en haut de la liste, un point de forme sur l’eau potable. Bien que l’eau soit essentielle à la vie (nous le savons tous!), il est ici toutefois difficile pour monsieur et madame tout le monde, ayant 1001 autres priorités au quotidien (et qui ne sera peut-être pas au rendez-vous lors de LA semaine de prévention) de réaliser que cet article essentiel s’avère plus important que les autres.
Et si on sortait de la trousse d’urgence pour mettre à l’avant plan l’importance des réserves d’eau potable ? Il s’avère essentiel d’en parler ! En expliquant au citoyen qu’il a un réel rôle à jouer en urgence, en mettant l’accent sur ce qu’il peut faire AVANT pour s’aider, aider sa famille et aider sa municipalité, il comprendra mieux sa contribution.
Revoir les façons de faire ou simplement en créer de nouvelles quant aux risques liés à l’eau potable s’avère opportun. C’est un peu comme se décoller le nez de l’arbre pour mieux y voir la forêt.
On n’a qu’à effectuer une simple recherche dans Google pour constater à quel point les bris d’aqueduc et les avis d’ébullition prolongés sont fréquents et se multiplient dans notre belle province.
En février, un bris d’aqueduc a poussé les Îles de la Madeleine, vers une situation d’urgence. Le 14 février, à la demande du maire des Îles de la Madeleine, le Gouvernement nolisa un avion afin de fournir de l’eau.
En considérant que :
- la probabilité d’occurrence de ces risques est pratiquement certaine;
- les municipalités risquent de devoir déployer leurs mesures d’urgence;
- ce sont les municipalités qui verront leurs divers services impactés et que ce sont sur elles qu’il y aura pression;
pourquoi ne pas investir dans une campagne de communication des risques liés à l’eau potable ?
Pour un véritable bond dans la culture de sécurité civile
Depuis des années, au Québec, on martèle les messages suivants :
- celui d’une culture de sécurité civile;
- de responsabilité partagée;
- de la place du citoyen.
Avec une campagne de sensibilisation spécifique, mieux informés, les citoyens seront plus nombreux à développer le réflexe de se prémunir d’une réserve d’eau, pour un minimum de trois jours d’autonomie. Ainsi, nous serions témoin d’une responsabilité partagée et nous ferions un pas de plus vers une réelle culture de sécurité civile. Ce qui aiderait véritablement les autorités municipales à respirer un peu le moment venu. Voir, d’éviter la crise. Évitant du même coup, d’être face à des problèmes de santé publique.
C’est ça aussi investir en prévention !
Une telle campagne de sensibilisation nécessite planification et temps et se doit d’être mesurée. Nous sommes en mesure de vous aider !
Je suis curieuse, vous avez votre réserve d’eau potable pour au moins trois jours ? Soyez honnêtes !